Le Rwanda autorise les mineures à accéder à la contraception dès 15 ans

Le Parlement rwandais a approuvé une nouvelle loi qui abaisse l’âge légal d’accès aux services de santé reproductive de 18 à 15 ans. Cette décision, prise le lundi 4 août, vise à lutter contre le nombre élevé de grossesses non désirées chez les adolescentes et leurs conséquences.
Cette réforme permettra aux jeunes filles rwandaises de 15 ans et plus d’obtenir la pilule contraceptive et d’autres services sans avoir besoin du consentement de leurs parents. Bien que les députés aient souligné l’importance de promouvoir les préservatifs, l’ouverture de l’accès à la contraception orale est une étape majeure.
Des enjeux de santé et d’éducation
L’objectif de cette nouvelle loi est multiple : réduire les grossesses précoces, qui selon les données officielles ont touché plus de 22 000 adolescentes en 2024, mais aussi diminuer le décrochage scolaire, les avortements clandestins et les décès qui en découlent.
Le ministre de la Santé, Sabin Nsanzimana, a expliqué que les restrictions précédentes avaient contribué au taux élevé de grossesses non désirées. L’inaccessibilité de certains services de planification familiale poussait de nombreuses jeunes filles à risquer leur santé et leur vie.
Un effort plus large du gouvernement rwandais pour améliorer la santé publique et les droits des femmes, en leur donnant plus de contrôle sur leur corps et leur avenir.